Découvrez une sélection d'ouvrages dédiés aux lavoirs, témoins de notre patrimoine et de notre histoire
Auteur : Dominique BERTHOUT
L'ouvrage est richement illustré par des aquarelles et sanguines d'un artiste local, Bernard Caramante. Paru en 1999 aux éditions Equinoxe. Ce livre est en vente chez Amazon, à la FNAC, à Cultura, chez les libraires qui peuvent le commander sur demande à l'éditeur, situé au mas de Massane, les Joncades basses. 13210 Saint-Rémy de Provence.
Prix éditeur : 28,50 €
Auteur : Rita Boogaart
65 pages richement illustrées sur les lavoirs et fontaines de France. En anglais.
Prix éditeur : Gratuit
Télécharger le document (PDF)Auteur : Alida van Slooten
230 pages avec des photos en couleurs des lavoirs de toute la France.
Prix éditeur : 25,50 € (hors frais de port)
Commande : vosvanslooten@planet.nl
Auteurs : Association CréaWenn et Philippe Moty
Pontrieux (CP 22260, Côtes-d'Armor). « Raconte-moi les lavoirs » est le titre du premier livre sur les lavoirs pontriviens. Réalisé avec la participation de 75 jeunes de 4 à 17 ans, il a été créé à l'initiative de l'association CréWenn.
Prix éditeur : 6 €
Auteurs : Aty Béjin-Garcia et Martine Allonsius
Les lavoirs thiérachois présentés et photographiés ici (plus d'une centaine) se trouvent dans de nombreuses localités de la région : Agnicourt, Any-Martin-Rieux, Archon, Aubenton, Bancigny, Beaumé, Besmont, et bien d'autres communes de cette belle région.
Prix éditeur : 22 €
Auteur : Henri GANDON
L'auteur vous propose une idée pour découvrir le canton de Condé en Brie, en suivant le parcours des fables de Jean de la Fontaine illustrées qui se confond souvent avec celui des lavoirs et, ainsi de visiter 17 villages. Un livret de 20 pages remarquablement illustré par Henri Gandon.
Prix éditeur : 5 €
Plus d'informationsAuteur : Michèle Caminade, professeur d'histoire au lycée Van Gogh d'Aubergenville
Prix : 25 €
Commande : Editions Christian, 14 rue Littré - 75006 Paris
Un livre plein de tendresse pour ces femmes d'une autre époque.
Voir le recto du livre« Lieux de commérages par excellence, au lavoir les femmes s'épiaient pour laver le linge de la maison et leur linge intime ».
« Beaucoup de légendes courent sur les lavandières qui lavaient la nuit, car on disait qu' elles se cachaient pour laver leurs péchés ».
Auteur : Michel Bouillot, Professeur de dessin au lycée Ozanam à Mâcon, puis à Cluny
Prix : 30 €
Éditeur : La Roche Vineuse, Ed. Foyers Ruraux de Saône et Loire
Excellent livre illustré de superbes 122 dessins légendés.
Auteur : Christophe Lefébure, diplômé de l'Institut Politique de Paris et titulaire d'une maîtrise d'histoire
Prix : 23,76 €
C'est l'œuvre d'un passionné par l'étude du patrimoine et des métiers. Il a publié, en tant qu'auteur et photographe.
Les lavoirs et les femmes cantonnées à la vie familiale. Que de changements pour les femmes en un siècle !
Disponible sur Amazon.frAuteur : A. Hitzel
Prix : 7,60 €
Livre broché.
Auteurs : Francine et Jean-Claude Bonardot
Prix : 39 €
Voici des décennies que les femmes haut-marnaises ne fréquentent plus les lavoirs. Pourtant ils sont toujours là...
Auteur : Francine D'Oliveira Rezende
Prix : 9,50 €
Au sommaire : Témoignages de lavandières, complainte des lavoirs disparus, histoire de femmes...
Auteur : Jean-Max Tixier
Prix : 14,16 €
Grâce à la plume sûre et colorée de Jean-Max Tixier, on surprend les ragots des lavandières à leur lavoir.
Le texte extrait du livre "Feucherolles - Ste Gemme, 2000 ans d'histoire" (Any Allard et Henri Euvé) concernant le lavoir de Lanluet.
"Pour le linge c'est le même problème et le même long et pénible voyage pour descendre au lavoir situé près de la source de Lanluet sur le chemin de la Croix St-Jacques. Les lavandières doivent pousser une lourde brouette chargée d'une lessiveuse pour faire bouillir le linge, d'un trépied pour allumer le feu sous la lessiveuse et d'une caisse à trois côtés en bois, bourrée de paille, pour pouvoir s'agenouiller sans trop de douleur.
Les lavoirs se composent de deux parties en pierre. En haut l'eau arrive dans un premier bac qui sert au rinçage, puis passe dans un deuxième bac avec un plan incliné qui sert au lavage. Le lavoir est entouré d'un mur de deux mètres vingt environ sur lequel s'appuie une toiture qui ne recouvre que le pourtour du lavoir et abrite les lavandières.
Les langues marchent vite à la cadence des battoirs ; personne n'est épargné, c'est la gazette du village. Seule, parfois, une pierre jetée en plein milieu du bac à eau les interrompt, engendrant un concert de protestations. Mais les jeunes écoliers partis dénicher pies et corbeaux, très nuisibles en trop grand nombre, sont déjà loin et les conversations repartent de plus belle."
Extrait du magnifique album "LE PERIGORD D'ANTOINE CARCENAC"
mercredi 1er septembre 2004, récit par Michel Carcenac et cliché d'Antoine Carcenac
"Dans la vallée de la Croux, ce lavoir est fort apprécié, le ruisseau est rapide, l'eau est claire, mais il est à quinze cents mètres de Belvès. Après s'être éreintées toute une journée, gelé les mains et les genoux en hiver, ces pauvres femmes doivent remonter une côte dure, le linge mouillé et pesant sur une brouette. Antoine amène sa lavandière au lavoir et la ramène avec sa camionnette.
Zéphyrin, possède cinquante-deux chemises, une par semaine. Cependant, les cols sont en celluloïd et donc toujours impeccables, de même que les manchettes.
La lessive se fait une fois par an. Le linge est mis à tremper dans un cuveau de bois de pin avec un sac de cendres de peuplier ou de noyer tamisées, et il subit alors les différentes opérations effectuées par les « lessiveuses ». Cette lessive est ensuite confiée aux lavandières qui effectuent un travail plus pénible en plongeant, battant, frottant, essorant et tordant. Cette opération s'effectue en été, car on peut faire sécher le linge sur l'herbe coupée.
Avec l'arrivée de l'eau courante en 1908, cette grande lessive annuelle est remplacée par des lessives faites plus souvent, tous les huit ou quinze jours. Les produits, comme la Saponite, sont arrivés. Malgré tout, les lavandières continuent d'aller au lavoir, sauf pour le petit linge, et cela a duré jusqu'à l'arrivée des machines vers 1960. Les femmes allaient chez les particuliers chercher avec une brouette la panière de linge sale et rapportaient le linge égoutté mais encore mouillé. De nos jours, bien que possédant des machines, les Portugaises se rendent encore au lavoir des Fontaines où elles échangent des cancans, se disputent et parfois même se crêpent le chignon. Les lavoirs ont toujours été des lieux de rencontre privilégiés pour les femmes, Homère le savait.
Sur le cliché, on remarque la grande table de pierre dure sur laquelle la femme frotte et savonne avec le gros cube de savon de Marseille et la brouette spéciale où l'on posera directement le linge mouillé."
Cette sélection d'ouvrages témoigne de la richesse du patrimoine des lavoirs en France et de l'intérêt qu'ils suscitent chez les historiens, ethnologues et passionnés de patrimoine local.
Si vous connaissez d'autres livres sur les lavoirs qui mériteraient de figurer dans cette liste, n'hésitez pas à nous en faire part.