Découvrez la diversité architecturale et fonctionnelle des lavoirs français
Les lavoirs en bord d'étang ou de rivière sont les plus simples. Parfois ils ont une planche à crémaillère : planche à laver fixée sur une structure métallique reliée à des crémaillères qui permettaient d'abaisser ou de remonter la planche en fonction du niveau du cours d'eau.
Les lavoirs couverts par un simple toit supporté par des piliers et le bassin au centre rectangulaire, circulaire, hémicirculaire ovale, ...
Les lavoirs à impluvium, le bassin est au centre et alimenté en eau de pluie par un toit incliné vers l'intérieur.
Le lavoir à chevaux (exemple Ferme de Beaurepaire dans la Beauce) est un point d'eau dont le fond est pavé comme en témoignent les deux extrémités du lavoir, les chevaux pénétraient entièrement dans l'eau afin de se rafraîchir et de se débarrasser des parasites après leur labeur.
Équipement public flottant. Il en reste en Mayenne dont le Saint Julien a été transformé en musée qui retrace la vie des lavandières alors répandue dans les villes fluviales.
Le lavoir à olives était destiné au lavage des olives et du blé avant d'être conduit au moulin. Complété par la suite par un lavoir à linge, cet endroit fût pendant longtemps un haut lieu de sociabilité villageoise. Aujourd'hui encore, il y coule été comme hiver une eau à température constante de 12°C.
Cette diversité de types et d'usages témoigne de l'adaptation des lavoirs aux besoins locaux et aux contraintes géographiques. Chaque région, chaque commune a développé ses propres solutions en fonction des ressources disponibles, du climat et des activités économiques locales.
Cette richesse architecturale et fonctionnelle fait des lavoirs français un patrimoine unique au monde, reflétant l'ingéniosité et l'adaptation de nos ancêtres aux nécessités de la vie quotidienne.